Sujet déjà abordé dans d’autres articles, mais…
Ah, une question importante concernant l’utilisation d’une carotteuse ! En effet, cet outil puissant peut entraîner divers troubles musculosquelettiques (TMS) si certaines précautions ne sont pas prises. Voici les principaux risques :
- Vibrations: La carotteuse génère des vibrations importantes qui sont transmises aux mains, aux poignets et aux bras de l’utilisateur. Une exposition prolongée et répétée à ces vibrations peut provoquer le syndrome de Raynaud (doigts blancs et engourdis), le syndrome du canal carpien (douleur, engourdissement et faiblesse dans la main), et d’autres troubles vasculaires et nerveux.
- Efforts importants et postures contraignantes: Le maintien de la carotteuse pendant le perçage, surtout lors de travaux en hauteur ou dans des positions difficiles, peut solliciter fortement les muscles du dos, des épaules et des bras. Les mauvaises postures, les torsions du tronc et les efforts excessifs peuvent entraîner des douleurs lombaires, des tendinites (inflammation des tendons) au niveau des épaules et des coudes, et d’autres douleurs musculaires.
- Poids de l’outil: Les carotteuses peuvent être relativement lourdes, et leur manipulation prolongée peut fatiguer les muscles des bras et des épaules, augmentant ainsi le risque de TMS.
- Travail répétitif: L’exécution de nombreux perçages répétitifs, même avec des pauses insuffisantes, peut surcharger les articulations et les muscles sollicités.
Pour minimiser ces risques de TMS lors de l’utilisation d’une carotteuse, il est crucial de mettre en place des mesures de prévention telles que :
- Choisir une carotteuse adaptée à la tâche et équipée de systèmes de réduction des vibrations.
- Utiliser des équipements de protection individuelle (EPI) appropriés, notamment des gants anti-vibrations.
- Adopter des postures de travail ergonomiques, en évitant les torsions et les flexions excessives du corps.
- Organiser le travail de manière à limiter la durée d’exposition continue aux vibrations et aux efforts importants, en prévoyant des pauses régulières.
- Utiliser des supports ou des systèmes de guidage pour stabiliser la carotteuse et réduire l’effort physique.
- Former correctement les utilisateurs aux techniques d’utilisation sûres et aux risques liés à l’outil
Notamment, l’effort couple en perçant avec une carotteuse est le moment de force nécessaire pour faire tourner la couronne et ainsi découper le matériau. Il dépend de plusieurs facteurs
- Le diamètre de la couronne : Plus le diamètre est important, plus le couple nécessaire est élevé. C’est un peu comme essayer de tourner un grand volant par rapport à un petit.
- Le matériau à percer : Les matériaux durs comme le béton armé nécessitent un couple beaucoup plus important que les matériaux tendres comme la brique. Imaginez la différence entre couper du beurre et couper de la pierre.
- Le type de couronne : Les couronnes diamantées sont conçues pour couper des matériaux durs et nécessitent un couple adapté. L’état d’usure de la couronne influence également l’effort couple. Une couronne usée demandera plus d’effort.
- La vitesse de rotation : Généralement, une vitesse de rotation plus faible est utilisée pour les grands diamètres et les matériaux durs, nécessitant un couple plus élevé.
- La pression appliquée : Une pression excessive peut augmenter la résistance et donc l’effort couple nécessaire, mais cela peut aussi endommager la couronne ou le matériau.
- La présence d’eau ou d’un autre liquide de refroidissement : L’utilisation d’un liquide de refroidissement réduit la friction et facilite la coupe, diminuant ainsi l’effort couple nécessaire.
- En résumé, l’effort couple lors du carottage est une interaction complexe entre la machine, l’outil et le matériau. Il est crucial de choisir une carotteuse avec un couple moteur adapté au type de travail à effectuer pour garantir l’efficacité et la sécurité.
Choisir la solution des remorques (c) Asfalt 102 modèles « La Dix-7 » / « La Cinq.5 », est LA solution pour répondre à toutes ces problématiques.
Intervenir et Travailler en sécurité vis à vis des différents risques importés, entre autres, par l’activité de repérage amiante avant travaux sur voiries (circulées ou non), et Respecter l’intégrité physique de l’opérateur.